Le paludisme touche plus de 90 pays, 2 milliards 400 millions de personnes exposées, 300 à 500 millions d’accès par an, 1 million de décès par an, en particulier chez les enfants de moins de 5 ans. 90 % des cas intéressent les pays d’Afrique subsaharienne

 

La transmission et ses 3 acteurs : le protozoaire, l’anophèle, l’homme.

 

Le plasmodium : 4 espèces de plasmodium (sporozoaires)

  • Plasmodium falciparum : responsable de la fièvre tierce maligne, la plus fréquente, tropicale, résistante à la chloroquine. C’est celui qui peut entraîner une complication majeure appelée neuro-paludisme (l’accès pernicieux) responsable d’une très forte mortalité. Il n’y a pas de rechute possible après la guérison, sauf en cas de nouvelle infection par le parasite.
  • P. vivax : responsable de ce que l’on appelle la fièvre tierce bénigne. Mais n’est pas forcément si « bénin » que le nom le laisse croire.
  • P. ovale : responsable de la fièvre tierce bénigne 
  • P. malariae : responsable de la fièvre quarte bénigne. Elle n’est pas meurtrière mais peut entraîner des rechutes jusqu’à 20 ans après la primo infection.
  • Remarque : Une cinquième espèce, P. knwolesi, responsable du paludisme du singe, a été retrouvée comme infection humaine à fièvre quarte à Bornéo.

 

Le paludisme est transmis à l’homme par la piqûre d’un moustique femelle, du genre Anopheles, elle-même infectée après avoir piqué un homme impaludé : la femelle, en prenant le repas de sang nécessaire à sa ponte, injecte le parasite à son hôte.  Elle pique la nuit entre le coucher et le lever du soleil. Les mâles ne piquent pas.
Il existe une seule possibilité de contamination inter-humaine directe, lorsqu’une femme enceinte infectée contamine son enfant par voie transplacentaire

 

 

Le diagnostic

 

Diagnostic clinique : grandes difficultés du diagnostic clinique. Il sera effectué par le médecin

 

Diagnostic biologique :

 

Le frottis mince permet l’étude morphologique des hématozoaires et le diagnostic d’espèce

 

La goutte épaisse, examen de référence de l’OMS, est largement utilisée pour le diagnostic de routine. Sa sensibilité est 10 fois plus élevée que celle du frottis mince

 

La technique microscopique par fluorescence : QBC (quantitative buffy-coat). Cette technique nécessite un équipement particulier

 

La détection des antigènes du paludisme par des tests de détection rapide (TDR)

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